Sorti vainqueur de Damir Dzumhur (7−5, 6–4) pour son entrée en lice au Rolex Paris Masters, Benoit Paire a été interrogé sur sa tournée asiatique qui est loin de rester dans les annales. L’Avignonnais est clair, il n’ira pas en Asie en 2020 : « Je suis parti malade de Metz et ça ne m’a pas aidé avec le décalage horaire. Je n’arrivais pas à dormir mais ce n’est pas la première année. Je sais que ce décalage est difficile pour moi. Cela peut paraître bête car je voyage dans tous les pays du monde, mais à chaque fois que je vais en Asie, c’est impossible. Quand Thierry Champion était mon entraîneur, je passais des nuits à discuter avec lui car je ne pouvais pas dormir. Cette année, je tournais jusqu’à 6 ou 7 heures du matin. Quand je ne dors pas, forcément je suis très fatigué et je ne me sens pas bien dans ma tête. La seule façon pour arriver à dormir était de prendre des somnifères. J’avais essayé avant Uchiyama (à Tokyo), mais je ne pouvais pas jouer, je ne voyais pas la balle, j’étais vraiment dans le coaltar. Après Tokyo, c’était pareil à Shanghai. Je n’avais pas dormi une seconde. Je devais faire un entraînement avec Hubert (Hurkacz) et au bout de dix minutes il me dit d’aller faire une sieste sur le court ! Il ne me reconnaissait pas. Ce n’est pas du cinéma. Quand on ne dort pas, essayer d’aller jouer un match de tennis est simplement impossible physiquement. Alors je pense que je zapperai la tournée asiatique l’année prochaine. Non pas que je ne veux pas la jouer, mais parce que c’est la fin de l’année, je suis fatigué. Je vais d’ores et déjà me retirer de Shanghai. C’est trop dur pour moi. »
De votre envoyé spécial à Bercy
Publié le lundi 28 octobre 2019 à 20:47