Difficile vainqueur de Diego Schwartzman en demi‐finale de Rome (6−4, 6–7(2), 6–3 en 2h30 de jeu), Novak Djokovic va retrouver un Rafael Nadal plus frais et qui monte en puissance dans la Capitale italienne. Les deux légendes vont se retrouver pour un 54ème duel qui s’annonce explosif, quatre mois après la démonstration du Serbe en finale de l’Open d’Australie. Propos rapportés par L’Équipe.
Sur sa demi‐finale très disputée face à Diego Schwartzman…
« Bravo à Diego qui a très bien joué. Il avait le bon plan de jeu, il frappait la balle très proprement, très vite, il changeait le rythme, il a réussi beaucoup de très belles amorties. C’était vraiment difficile de lire le jeu. Les conditions étaient très, très lourdes, le court très humide. Il n’y avait jamais deux rebonds identiques. La balle ne rebondissait pas haut du tout. C’est totalement différent des conditions en journée. Le match a été très serré. Dans le troisième set, il y a eu ce point où j’ai réussi la contre‐amortie, ça a été le tournant puisque c’est là que j’ai fait le break. Ça a suffi. »
Sur sa fraîcheur physique à moins de 24 heures de retrouver Rafael Nadal en finale…
« On verra, je ne sais pas quel impact ça va avoir. C’est évident que j’ai davantage joué que Rafa (environ 2 heures de plus sur la semaine). Mais je suis en finale, c’est une grande réussite. J’en suis très heureux. Je vais essayer de récupérer du mieux possible. Ce n’est pas la première fois que je me retrouve dans ce genre de situations. Je me sens bien, évidemment pas aussi frais qu’en début de semaine. C’est comme ça, je vais essayer de récupérer pour demain (dimanche). »
« A ce jour, c’est la plus longue rivalité de l’histoire du tennis »
S’il est heureux de retrouver Rafael Nadal en finale…
« En tant qu’un de ses admirateurs, oui. En tant qu’adversaire, non (sourire). C’est un des plus grands champions de l’histoire de ce jeu. Sa mentalité, son approche, sa résilience, sa capacité à se battre pour revenir après une longue absence du circuit, des blessures, des opérations, il a tout eu. Il continue de montrer au monde pourquoi il est l’une des plus grandes légendes de l’histoire du tennis. J’ai le plus grand respect pour lui. C’est mon plus grand rival, c’est certain. J’ai joué tellement de fois contre lui. A ce jour, c’est la plus longue rivalité de l’histoire du tennis. On s’est affronté plus de cinquante fois (le Serbe mène 28–25). A chaque fois, c’est une émotion. C’est le défi ultime. »
Publié le dimanche 19 mai 2019 à 15:00