Gulbis : « J’ai été le meilleur »

Conférence de presse d’Ernests Gulbis, à Rome, après sa défaite contre Rafael Nadal 1–6 7–5 6–4. Un drôle de bonhomme loin de toute parole policée !

Vous avez battu Federer à Rome, ici, par le passé. Quand vous meniez 6–1, vous y avez pensé ?

C’est un très beau souvenir, mais non, je n’y ai abso­lu­ment pas pensé. C’était il y a deux ans (sic) et aujourd’hui est aujourd’hui. Mes pensées se concen­traient sur une chose : j’étais bon et j’étais en train de battre un des meilleurs joueurs sur terre en menant 6–1. J’estime avoir été le meilleur joueur sur le court dans cette rencontre, même dans les deuxième et troi­sième set, mais, lui, il est le cham­pion. J’avais perdu contre lui à Indian Wells et j’avais déjà pensé avoir mieux joué que lui. Il est solide, il n’a rien fait de spécial, moi, j’ai commis des erreurs et il a gagné.

Malgré la défaite, cela vous donne de la confiance ?

Les victoires me donnent de la confiance. Mais, oui, je vais arriver à Paris avec beau­coup de confiance. Je pense que je suis le joueur non tête de série le plus dur. Donc je suis confiant. Mais c’est vrai que je dois gagner désor­mais des matches contre les meilleurs joueurs pour me sentir vrai­ment bien. Je n’ai pas gagné à Indian Wells, je n’y suis pas arrivé ici non plus. Je dois gagner.

Comment jugez‐vous la perfor­mance de Nadal ?

C’était diffi­cile pour lui parce que j’ai été agressif dès le tout premier point. Ca aurait été diffi­cile pour n’im­porte qui, d’ailleurs, parce que je suis plus rapide que beau­coup des autres gars. Ensuite, dans le deuxième set, progres­si­ve­ment, il m’a attiré dans de plus longs rallies et, petit à petit, il est revenu dans le match. Je ne sais pas s’il a bien ou mal joué.

Donc vous pensez que vous avez perdu ce match plutôt que lui ne l’a gagné ?

Probablement, plus oui que non. Mais, contre lui, vous devez gagner. C’est pour ça qu’il est le joueur qu’il est.

Publié le vendredi 17 mai 2013 à 07:41