Roger Federer n’a pas fait dans le détail contre Gilles Simon en huitièmes de finale à Rome. Appliqué, sérieux et profitant des failles techniques et physiques de son adversaire, le Suisse s’est imposé lourdement 6–1 6–2 pour les quarts de finale.
Jerzy Janowicz n’affrontera pas un troisième français à Rome. Il devra faire face à bien pire que ça : Roger Federer. Le Suisse a disposé de Gilles Simon en huitièmes de finale. Une victoire en 1h de jeu et deux manches 6–1 6–2 qui est autant due à la maîtrise du numéro 3 mondial qu’à la grosse fébrilité de Gilles. Le Français a semblé complètement hors du coup, devant pratiquement se battre comme un forcené pour garder ses mises en jeu. Les chiffres ont souvent tendance à parler mieux que certains mots et/ou superlatifs.
Il n’a par exemple fallu que 23 petites minutes à Roger pour empocher la première manche. De son côté, Simon a complètement dérouillé au service et sur celui de son adversaire : seulement 29% de points gagnés sur deuxième balle et seulement 25 % de points pris sur les premières balles du Suisse… Il en faut quand même bien plus pour essayer de bousculer un tant soit peu le roi. L’attitude de Simon aussi a laissé comprendre qu’il fallait vite oublier ce match. Mine grimaçante, air de dépit. Le Niçois n’a même pas pris la peine de s’énerver un peu au vu de l’impuissance générale dans laquelle il s’est retrouvé ce soir.
Contre Janowicz, costaud depuis le début du tournoi, le quart de finale de Roger et l’opposition de styles risque d’être fort intéressants…
Publié le jeudi 16 mai 2013 à 22:44