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Les montagnes russes pour Djokovic

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Sur un Central aux tribunes bien garnies, Novak Djokovic n’a pas eu beau­coup de mal à se défaire de Nicolas Almagro. Le numéro un mondial s’est imposé 6–1 6–7(5) 6–3, obte­nant ainsi son ticket pour les huitièmes de finale. Il pour­suit donc sa série de 18 victoires consé­cu­tives depuis la finale perdue à Dubai en février dernier. Djokovic affron­tera Thomaz Bellucci ou Roberto Bautista Agut pour une place en quarts.

Pour Novak Djokovic, tout est allé très vite dans la manche d’ou­ver­ture. Il débute sur les chapeaux de roue, bouclant le premier set six jeux à un en à peine une demi‐heure. Comme à l’en­traî­ne­ment, le Serbe la joue tran­quille, face à un adver­saire loin de son clas­se­ment passé ‑actuel­le­ment 174ème à l’ATP‐. Cependant, dès le début du second set, Djokovic voit son adver­saire gronder. Almagro frappe fort et tente d’ac­cé­lérer le jeu en envoyant quelques parpaings de l’autre côté du filet. Cependant, à l’image du roseau, le numéro un mondial plie mais ne rompt pas. Il a juste à hausser son niveau de jeu pour tenir à distance l’Espagnol, avant de se diriger vers le jeu décisif. À ce moment précis, on ne peut pas voir autre chose qu’une victoire de Novak Djokovic. Cependant, il perd le tie‐break sept points à cinq, encais­sant cinq points de suite. Direction donc le troi­sième et dernier set.

Djokovic démarre très fort, Almagro répond

Finalement, la manche déci­sive n’aura pas été aussi serrée que prévu. La faute à une mauvaise glis­sade d’Almagro en début de set, jetant le voile sur ses espoirs de victoire. Novak Djokovic avance alors à décou­vert, sans pres­sion, et boucle la rencontre 6–1 6–7(5) 6–3. Une petite alerte pour le numéro un mondial, parti tambour battant avant de voir son adver­saire revenir dans le rétro. Toutefois, il a encore montré de belles capa­cités de réac­tion et obtient son ticket pour les huitièmes de finale. Il y affron­tera Thomaz Bellucci ou Roberto Bautista Agut. Un match qui peut se révéler piégeux pour le poulain de Boris Becker, surtout s’il affronte le dernier cité, connu pour son jeu à plat tout en justesse, ne produi­sant que très peu de fautes. Il faudra donc rester concentré pour ne pas se faire surprendre, et mettre la pres­sion dès le début de rencontre, comme il a su le faire aujourd’hui.