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Tsonga ne se laisse pas faire

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Match très accroché entre Jo‐Wilfried Tsonga et le Sud‐africain Kévin Anderson. Après un premier set remporté par Jo au tie‐break 16 points à 14, le Français a réci­divé au deuxième set, pour fina­le­ment l’emporter 7–6(14), 7–6(5). Il affron­tera désor­mais Milos Raonic, un autre gros serveur, en huitièmes de finale.

Il l’an­non­çait déjà à Madrid : sur terre, il a plus le temps de faire les choses, de poser son jeu, de le préparer. Et même s’il est sorti contre Santiago Giraldo en huitièmes, le Français n’a pas tenu à s’alarmer outre‐mesure. A‑t‐il eu raison ? Les faits semblent en tout cas aller dans son sens. Après un premier match très abouti face à Alexandr Dolgopolov – qu’on sait toujours dange­reux – Jo a montré de nouvelles qualités qu’on lui croyait égarées ces derniers temps face à Kevin Anderson.

Beaucoup de sang froid

Au sein d’une rencontre très, très serrée, Tsonga a fait le dos rond pour ne jamais céder à la frus­tra­tion. Car s’il n’a prati­que­ment jamais été inquiété sur son service, le numéro 2 trico­lore a dû composer avec les puis­santes mises en jeu du Sud‐Africain. Ce dernier, même s’il n’a pas été impé­rial, a su sortir les bonnes premières au bon moment pour enlever les moindres chances au Manceau de faire le trou dans chaque set. Le premier a été peut‐être le plus cris­pant, ne se concluant en faveur de Jo qu’au tren­tième point disputer (16−14).

Un bon échauf­fe­ment avant Raonic

Mais quoi­qu’il arrive, Jo‐Wilfried Tsonga a su parfai­te­ment négo­cier une rencontre qu’il aurait peut‐être pu perdre en début d’année. Il peut avancer confiant dans ce tournoi où ses sensa­tions reviennent. Ce qui est de bon augure puis­qu’en huitièmes de finale, il va falloir se débar­rasser de Milos Raonic. Un immense serveur – et oui, encore ! – mais qui possède le désa­van­tage de ne pas évoluer à son meilleur niveau sur terre battue, notam­ment dans des condi­tions aussi lentes que Rome où il a remporté son tout premier match de sa carrière au bout de sa quatrième parti­ci­pa­tion. Avec l’éli­mi­na­tion de Roger Federer, c’est un beau tableau qui s’ouvre à Tsonga, et la possi­bi­lité d’aller cher­cher une demi‐finale. A condi­tion d’être sérieux !

La raquette de Agnieszka Radwanska, dispo­nible ici !

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