Novak Djokovic ne s’attendait pas à vivre un tel après‐midi à Shanghai. D’abord méconnaissable et bousculé par Mischa Zverev, le numéro 1 mondial est parvenu à s’en sortir en trois manches, 3–6 7–6(4) 6–3, après 2h20 de jeu. A l’expérience, le Serbe se qualifie donc pour le dernier carré où il affrontera Roberto Bautista Agut.
Qui aurait misé que Novak Djokovic serait bousculé par Mischa Zvereve ? Pas grand monde. Pourtant, l’Allemand (issu des qualifications et qui effectuera son retour dans le Top 100 à l’issue de cette magnifique semaine) a fait mieux que résister en menant 6–3 2–0. Le numéro 1 mondial était tout simplement méconnaissable. Approximatif, des fautes inhabituelles, le Serbe était à côté de la plaque. En moins d’une heure de jeu, il avait déjà commis 21 fautes directes. Un ratio, loin très loin de ses standings.
— doublefault28 (@doublefault28) 14 octobre 2016
Une attitude surprenante
Le Djoker affichait parfois un certain détachement à ce qui se passait sur le court. Difficile de savoir s’il s’agissait d’une réelle décontraction voire d’un moyen de relativiser la situation. Malgré cette attitude assez surprenante, Djokovic restait dans le match tout en serrant le jeu dans le moments importants : à deux reprises il servait pour rester dans le match au deuxième set (à 4–5 et 5–6) avant de réaliser un tie‐break très solide pour se relancer.
Wasn’t phased by the mid‐match smiling but this is something different. pic.twitter.com/1g1E1WPwU5
— TroubleFault (@troublefault) 14 octobre 2016
Définitivement libéré, Djokovic prenait très vite le large à l’entame du troisième set (3−0). Mais le grand frère d’Alexander s’accrochait pour ne pas sombrer mais il finissait par craquer après 2h20 de jeu (3−6 7–6(4) 6–3). Malgré cette qualification pour le dernier carré où il affrontera Roberto Bautista Agut, Novak Djokovic doit corriger certains points, notamment son service puisqu’il s’est fait breaker à quatre reprises. Cette drôle de performance confirme que les doutes ne sont pas encore levés…
Publié le vendredi 14 octobre 2016 à 11:38