Il y a eu du grabuge sur le court lors du match entre Tsitsipas et Medvedev pour le compte des huitièmes de finale du Masters 1000 de Shanghai.
Le Grec a un peu craqué après avoir été sanctionné pour un dépassement de temps au service. Du coup, Stefanos a sorti des arguments autour de la connaissance du tennis.
L’arbitre, Fergus Murphy, est resté stoïque, faisant preuve de calme et d’humour. Extraits d’un échange totalement insolite.
Tsitsipas : « Pourquoi tu me fais ça mec ?
L’arbitre : L’horloge démarre automatiquement.
Tsitsipas : Je suis le meilleur sur le circuit, le joueur le plus régulier sur ce plan.
L’arbitre : Écoute‐moi bien. Ça pourrait t’aider. Le chronomètre démarre automatiquement. Je n’ai aucun contrôle là‐dessus.
Tsitsipas : Pourquoi êtes‐vous autant contre moi ? Ces derniers mois ont été terribles. Je ne comprends pas ce qui vous prend.
L’arbitre : Ce n’est pas une affirmation correcte. Je ne suis pas contre toi ni contre qui que ce soit.
Tsitsipas : Je n’ai vu aucun de mes adversaires avoir une violation de temps à part moi.
L’arbitre : Peut‐être que si tu regardais plus de matchs, tu pourrais voir que nous donnons beaucoup de pénalités pour dépassement de temps.
Tsitsipas : Tu es sûr ? Il y en a qui sont pires que moi.
L’arbitre : Je suis sûr qu’ils ont des problèmes de dépassement de temps. La meilleure chose à faire est de parler de ce match. Sur ce service, tu as été trop lent. Tu dois surveiller l’horloge. Tu dois continuer à surveiller l’horloge et à suivre le rythme. »
(Tsitsipas reprend le jeu avant de se faire breaker, puis recommence à parler à l’arbitre.)
Tsitsipas : « Mon problème, c’est la double faute que tu viens de me retirer. C’est ça le problème. Tu n’as jamais joué au tennis de ta vie ?
L’arbitre : Si, j’ai joué.
Tsitsipas : On dirait que tu n’as aucune idée du tennis.
L’arbitre : Je ne suis pas aussi bon que toi, mais j’ai joué.
Tsitsipas : Je suis sûr que tu n’as vraiment aucun cardio. Tu fais probablement du service‐volée tout le temps. Le tennis est un sport physique. Nous avons besoin de temps là‐bas. Faites preuve de compassion. Nous ne lançons pas de fléchettes ici. »
Publié le mercredi 9 octobre 2024 à 11:20