En ce début de Masters 1000 de Shanghai, où Stanislas Wawrinka et Gaël Monfils ont réussi leur entrée en lice, le journaliste Frédéric Verdier a évoqué lors de l’émission « Sans Filet » de Winamax le changement d’ère progressif sur le circuit ATP.
« On est tristes du temps qui passe. En fait, il y en a qu’un sur qui les années n’ont quasiment pas de prise, c’est Djokovic. Il a 37 ans et il est quand même surperformant. Il peut très bien être en finale et gagner n’importe quel tournoi, ça ne surprendra personne, en tout cas pas moi. Mais sinon, tous les autres, et c’est normal : on voit Gasquet qui galère en Challenger pour accrocher une place dans le top 100, pas sûr qu’il l’obtienne, Murray qui prend sa retraite, Wawrinka qui gagne un match de temps en temps mais qui est 200e mondial, Fognini aussi pour qui c’est très dur. Mais tous ces gars‐là ont un tel amour du tennis, un tel talent et un tel professionnalisme, car ce n’est pas rien d’être à 37 ans capable de gagner des matchs encore. Malgré tout, il y a le poids des années et on sent que c’est inexorable. Cette génération qui nous a fait rêver est en train de tirer sa révérence, avec plus ou moins de facilité, mais tous avec l’amour du tennis. »
Publié le vendredi 4 octobre 2024 à 16:14