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Tsonga, puis­sance quatre

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Pas de problèmes pour Jo‐Wilfried Tsonga. En demi‐finales, le Manceau a enre­gistré sa quatrième victoire sur Marcos Baghdatis en autant de confron­ta­tions. Une perfor­mance qui lui permet d’at­teindre en partie son objectif : disputer la finale de Stockholm, sa quatrième cette année. En atten­dant Berdych ?

Même s’il était plus fort sur ce match, Jo‐Wilfried Tsonga aurait aimé terminer son match. C’est pour­tant sur abandon que le Manceau atteint sa quatrième finale de l’année cet après‐midi à Stockholm. Le numéro un fran­çais avait bien démarré son match contre Marcos Baghdatis. Une première manche conclue sur le score de 6–4 où le trico­lore a eu une chance de breaker pour remporter la mise. Une chance convertie sans trem­bler grâce à son retour costaud sur les deuxièmes balles du Chypriote. Et il valait mieux en profiter, parce que sur première, Baghda a été solide tout le match (31 points sur 40). 

C’est d’ailleurs grâce à ça que l’an­cien numéro 11 mondial a pris les devants dans le deuxième set, surpre­nant Tsonga sur ses retours en deuxième balle. 6–4 pour Bagda, le match semblait relancé. Mais c’était sans compter sur un Jo piqué au vif, qui a fait litté­ra­le­ment exploser l’in­su­laire, rempor­tant trois jeux de suite dans la troi­sième manche. Jo a lâché ses coups et a bien couvert sa ligne de fond de court quand il fallait défendre. Le coup le plus marquant ? Ce coup droit croisé ultra‐puissant en pleine ligne qui aura deux effets : sauver une balle de break, et envoyer Baghdatis au tapis. Le Chypriote a en effet tenté le tout pour le tout pour rattraper la balle, finis­sant derrière les panneaux publi­ci­taires. Blessé, il a quitté le court puis déclaré forfait. Jo s’im­pose 6–4 4–6 5–2 sur abandon.

Grâce à cette victoire, Tsonga va pouvoir peut‐être prendre sa revanche sur Tomas Berdych. Si ce dernier réussit du moins à se sortir des griffes de Nicolas Almagro. Histoire de se payer une petite revanche sur le quart de finale perdu la semaine passée à Shanghai. La lutte à distance pour le Masters, c’est bien. Mais la lutte directe, c’est clai­re­ment mieux.

Tsonga vers l’avant
Tsonga, le titre en tête