Si Novak Djokovic a été totalement dominé par Carlos Alcaraz en finale de Wimbledon, le Serbe ne s’est pas caché en conférence de presse d’après match en faisant, d’une part, son autocritique puis en reconnaissant la supériorité de son adversaire.
Présente lors du passage de Novak face à la presse, notre consoeur Carole Bouchard a eu une réflexion particulièrement intéressante sur ce qui faisait et fait la particularité du Big 4.
« Ce qui a également fait du Big 4 une ligue à part, c’est le fait qu’ils ne se sont jamais menti à eux‐mêmes. Djokovic vient devant la presse en disant : ‘Je ne suis pas au niveau d’Alcaraz en ce moment, il était meilleur dans tous les domaines, je vois que j’ai un demi‐pas de retard, je dois revenir à ce niveau.’ Ni excuse ni pitié. C’est pourquoi ils ont continué à s’améliorer. Andy n’était pas là pour nier qu’il avait des problèmes avec son coup droit, ou Rafa avec son service, ou Roger avec son coup droit, ou Novak avec ses nerfs. Ils ont dit : ‘ok, ça craint et ils ont corrigé le problème. Aucune illusion. »
Publié le mardi 16 juillet 2024 à 13:53