A 31 ans, Pablo Carreno Busta a déjà une carrière bien remplie. Mais cette semaine, il ressent une pression particulière puisqu’il joue dans sa ville natale, Gijon, pour la première fois depuis une « éternité ». Il a raconté comment il avait vécu son entrée en lice mercredi face à Thiago Monteiro (6−4, 7–6[3], en 1h53).
« je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai joué un match en compétition officielle à Gijon. Jouer à domicile a ses bons côtés mais, en même temps, cela complique un peu les choses. Mais bon, je savais que le début du match était très important, se sentir bien au début, ça enlève toujours beaucoup de pression. Les sensations et l’harmonie avec le public ont été très agréables, il y a eu des moments où il y avait beaucoup de bruit sur le terrain. Le public était heureux, il s’amusait, mais souffrait aussi un peu, mais c’est là toute la beauté de la chose. À la fin, j’ai réussi à gagner le match et c’est la chose la plus importante, pour le prochain tour, je pense que cela peut m’aider beaucoup, avoir souffert un peu à la fin peut être bon pour moi, ainsi que le jour de repos. Je dois récupérer physiquement et revenir à 100% ».
Ce vendredi, il affrontera le Français Arthur Rinderknech, tombeur de Constant Lestienne, pour une place dans le dernier carré de l’ATP 250 espagnol.
Publié le jeudi 13 octobre 2022 à 13:46