Au cours d’une interview réalisée pour le site Mowmag, l’ancien 49e joueur mondial et compatriote de Jannik Sinner, Daniele Bracciali, a longuement évoqué l’affaire de dopage dans laquelle est englué le numéro 1 mondial.
Et pour celui qui a été suspendu pour matchs truqués en 2008 puis radié de sa fédération en 2012 pour les mêmes faits, la suspension est quasiment inévitable.
« Malheureusement, connaissant l’environnement de l’ITIA (Agence Internationale de l’Intégrité du Tennis) et de l’AMA (Agence Mondiale Antidopage), une suspension est presque certaine. Mais il n’est pas juste de disqualifier un joueur s’il est établi qu’il n’a pas pris de produits dopants et que le Clostebol, dans le cas de Sinner, n’a absolument rien changé. La responsabilité stricte en matière de suspension est une connerie. Je pense que tous les Italiens ont compris qui est Sinner, même si certains détracteurs seront toujours là, mais la bonne solution serait de l’acquitter. Pour lui, cela mettrait enfin un terme à une période où il a subi beaucoup de tensions, même s’il les gère presque parfaitement. Du point de vue du classement, cependant, si la suspension intervenait, cela ne changerait pas grand‐chose pour lui, car avec 10 000 points, Jannik pourrait facilement rester hors jeu pendant trois ou quatre mois. Mais ce serait une tache indélébile sur sa carrière, même si nous savons tous qu’il est de bonne foi. Le disqualifier serait vraiment une piqûre de rappel, ce que d’autres ont malheureusement fait. »
Publié le mercredi 30 octobre 2024 à 16:16