Vainqueur de son 16e titre du Grand Chelem, le cinquième à Wimbledon et le deuxième en 2019, Novak Djokovic est plus que jamais le patron du tennis mondial. Et rien ne semble pouvoir l’arrêter…
Novak Djokovic, le « mal‐aimé » du « Big 3 », avance et vite. Et peu importe que le public soit contre lui. Vainqueur de Wimbledon dans un Centre Court où la foule était totalement acquise à la cause de Roger Federer, la réaction du Serbe après la balle du match en dit long sur sa motivation et à quel point il se sert de cette défiance. « Quand le public crie « Roger », je m’obligeais à entendre « Nole », a confié l’intéressé en conférence de presse. Ça paraît stupide, mais c’est ainsi. J’essaie de me convaincre que c’est comme ça. » Une force mentale totalement unique et qui lui a permis de décrocher son cinquième Wimbledon, le 16e titre du Grand Chelem de sa carrière. À 32 ans, le Djoker est plus que jamais dans la course au record du plus grand nombre de titres majeurs. « Je me rapproche de Rafa et Roger, mais il faut aussi souligner qu’ils continuent à gagner des titres du Grand Chelem, a rappelé Novak Djokovic après la finale de Wimbledon. Je dois bien avouer que ce sont ces deux gars qui sont l’une des raisons pour lesquelles je joue encore à ce niveau. Ils me motivent à faire encore mieux. »
Djokovic vise les records et peu importe qu’il soit aimé
Depuis son retour au sommet du tennis mondial il y a un an, il a remporté quatre des cinq tournois du Grand Chelem et pointe désormais à deux unités de Rafael Nadal (18) et quatre longueurs de Roger Federer (20). Mais à cette vitesse et avec un tennis « cosmique » où l’équation semble insoluble pour ses adversaires, certains observateurs l’imaginent détrôner Roger Federer dans un futur plus ou moins proche. La tournée américaine qu’il disputera (Montréal, Cincinnati et US Open), où il est tenant du titre à Cincinnati et l’US Open, pourrait bien le confirmer. En plus de la quatrième levée en Grand Chelem de l’année qui sera son grand objectif, le natif de Belgrade devrait, sauf catastrophe, conserver sa première place mondiale et se rapprocher de la marque de Roger Federer et ses 310 semaines (il en compte 260). Enfin, Novak Djokovic, déjà qualifié pour Londres, voudra décrocher un sixième titre au Masters afin d’égaler le record du Bâlois. Avec autant de records dans ses cordes, son obsession de « marquer l’histoire de son sport » va désormais bien au‐delà de l’amour du public.
Publié le mardi 16 juillet 2019 à 17:03