Longuement interviewé par L’Équipe, Novak Djokovic a abordé différents sujets : sa déchirure abdominale à l’Open d’Australie en 2020, son choix de disputer les Jeux Olympiques avant d’aller à l’US Open, mais aussi la façon dont il perçoit les deux jeunes rivaux que sont Alexander Zverev et Daniil Medvedev.
Le Serbe a complimenté la personnalité des deux joueurs, envoyant également un message à deux de ses ainés : « Daniil est authentique et j’aime ça. Ses sentiments peuvent être chamboulés au milieu d’un match, mais il se bat. Et il dit : « Si vous voulez me siffler, sifflez‐moi ! » J’aime cette honnêteté. Avec son statut de top joueur, il aurait beaucoup à perdre à se comporter parfois ainsi, avec les sponsors, etc. Il n’est pas politiquement correct, mais je suis comme ça. Je peux facilement m’identifier. Pareil pour Zverev. Il a la même approche. On peut parler d’une mentalité rebelle, mais pas que. On veut être authentique, coller à nos valeurs. Quand on fait une erreur, j’aime qu’on dise : « J’ai fait une erreur ». Si vous voulez me critiquer, OK, c’est votre choix. Je ne suis pas parfait, mais je vais essayer d’apprendre de tout ça. Je n’aime pas quand les personnes se présentent comme parfaites, sur et en dehors des courts. Ça n’existe pas. Voilà pourquoi j’apprécie Sasha et Daniil. En plus, ce sont des joueurs de tennis incroyables. J’aurais espéré leur botter les fesses quelques fois cette année à Tokyo ou à New York (il sourit), mais on finit toujours par en plaisanter. J’adore. C’est ça la rivalité Next Gen : Zverev, Djokovic, Medvedev (rires) !
À Dubaï, Manacor, ou même en Grèce, ces déclarations on dû faire des heureux…
Publié le jeudi 30 décembre 2021 à 09:13