Dans une interview accordée au Youtubeur Chervin Jafarieh, Novak Djokovic est revenu sur un moment extrêmement douloureux qu’il a déjà évoqué dans le passé : sa défaite face à Jurgen Melzer en quarts de finale à Roland‐Garros en 2010. La seule fois où le Serbe a perdu après avoir mené deux sets à zéro. Nole en a profité pour souligner toute l’importance de ses entraîneurs.
« Après avoir perdu contre Melzer à Roland Garros 2010, je pleurais de manière incontrôlable dans la chambre de mon entraîneur, Marian Vajda. C’était la première fois que je ressentais une grande envie d’arrêter le tennis. Je sentais que mon monde et mes rêves s’effondraient, que je n’étais pas assez bon pour atteindre les objectifs que je m’étais fixés. J’ai heurté un mur, j’étais dans une situation presque foutue mentalement. Vajda et Miljan m’ont laissé pleurer là‐bas et je leur en suis très reconnaissant. C’était un moment clé. Dans le monde du sport, un entraîneur doit être quelqu’un de très fort, capable de vous relever, de vous montrer que vous êtes plus fort que ce que vous pensez. Pour moi, les meilleurs coachs sont ceux qui sont là en tant qu’amis et êtres humains, des coachs qui sont votre épaule pour que vous puissiez pleurer dessus, des gens qui vous comprennent et qui vous laisse seul quand vous en avez besoin. »
Publié le samedi 6 mars 2021 à 09:42