Feliciano Lopez est increvable. Qualifié pour les huitièmes de finale à Marbella après une victoire en deux sets sur le Japonais Taro Daniel, l’Espagnol de 39 ans qui est aussi le directeur du Masters 1000 de Madrid s’est exprimé sur la situation actuelle difficile avec le système de bulle. S’il reconnait que le temps commence à être long, il ne veut pas accabler l’ATP.
« Les bulles sont très difficiles pour tout le monde. Surtout le fait de ne pas savoir quand cela se terminera. L’année dernière, nous savions tous que les conditions n’étaient pas idéales, mais c’était le prix à payer pour jouer au tennis et le simple fait de pouvoir concourir était déjà un succès. Quand on revient d’Australie, on se heurte à la réalité, que le taux de vaccination est très lent et qu’il n’y a pas d’autre choix que de suivre de pays en pays et de bulle en bulle. Nous ne devons pas critiquer l’ATP, ils font de très bonnes choses et nous devons respecter les règles de chaque pays. Cependant, lentement, ils vont devoir ouvrir un peu et il semble qu’ils vont essayer d’assouplir un peu les mesures et je pense que c’est fondamental pour le reste de l’année. On sait qu’il faut l’assumer, mais jouer une année entière dans ces conditions ne serait pas facile. Nous sommes privilégiés parce que nous jouons depuis août avec presque aucune annulation, mais pour que le circuit soit plus facile, nous devrions le faire dans des conditions plus calmes également en raison de la pression psychologique que tout cela implique. »
Publié le mercredi 7 avril 2021 à 12:25