Alors que l’affaire Jannik Sinner, suspendu trois mois suite à un accord à l’amiable avec l’Agence Mondiale Antidopage, continue de faire beaucoup parler en Italie, nos confrères de la Repubblica ont interrogé la championne olympique de natation, Federica Pellegrini.
Et cette dernière ne mâche pas ses mots à propos du déroulement de cette affaire.
« Jannik est très aimé et est donc défendu dans tous les domaines, quoi qu’il en soit, et je trouve cela juste. Je crois cependant que son cas a été traité différemment de 99% des autres athlètes. La complexité de la vie d’un athlète soumis en permanence à des contrôles antidopage, douze mois par an. Il faut expliquer comment ça marche, pour bien comprendre ce qui se cache derrière le cas Sinner. La discussion porte également sur la responsabilité stricte de l’équipe, un concept souvent sous‐estimé mais central dans les règlements antidopage. Ce n’est pas ma faute si mon kiné boit une bière et renverse quelqu’un, mais cela devient ma responsabilité s’il utilise une crème sur moi et que je suis contrôlé positif. Ce n’est pas le cas de Sinner, ce qui est étrange. Il s’applique à tous les athlètes. Alors pourquoi ce cas devrait‐il être traité différemment. »
Publié le vendredi 11 avril 2025 à 18:38