La légende de la natation italienne, désormais reconvertie dans la nage libre, Federica Pellegrini, a été interrogée par nos confrères de la Stampa sur l’affaire de dopage impliquant son compatriote Jannik Sinner.
Et si elle est persuadée de son innocence, la championne olympique du 200 m à Pékin en 2008 réclame une harmonisation des sanctions tout en prenant l’exemple d’un de ses collègues.
« Je suis convaincue que Sinner n’a pas pris volontairement des substances dopantes, mais là n’est pas la question. Jusqu’à présent, on nous a toujours dit que l’athlète était responsable quoi qu’il arrive. Aujourd’hui, il semble qu’il y ait des circonstances dans lesquelles ce n’est pas le cas et la question devient glissante. Je me souviens du cas de Federico Turrini, un nageur, un ami. Il était à l’autre bout du monde, il avait une grave infection oculaire et devait être traité d’urgence. Ils ont utilisé un collyre à la cortisone : positif, deux ans de disqualification alors que la contamination était évidente. Deux ans. Si votre vision change, vous avez besoin de règles précises. L’appel pour Sinner donnera des indications sur le chemin qu’ils veulent prendre. »
Publié le mercredi 11 décembre 2024 à 17:17