Présent cette semaine en Argentine aux côtés de son joueur, Carlos Alcaraz, à l’occasion de l’ATP 250 de Buenos Aires, Juan Carlos Ferrero a accordé une longue et belle interview à nos confrères de La Nacion.
Interrogé sur les conséquences de l’éclosion de Jannik Sinner, l’ancien numéro 1 mondial, sans oublier de mentionner l’éternel Novak Djokovic, a estimé que cela allait permettre à son poulain de hausser encore plus son niveau de jeu.
« Nous savions que ce moment allait arriver pour Sinner ; il frappait à la porte depuis longtemps, il semblait avoir le tennis pour gagner des tournois du Grand Chelem. Physiquement, il y avait peut‐être un peu de doute parce qu’il était très mince, mais une fois qu’il s’est endurci et qu’il a mûri, il a réussi. C’est un joueur à surveiller à chaque tournoi, un prétendant majeur à la victoire, tout comme Carlos. Je pense que son émergence a été un peu comme lorsque Rafael Nadal et Roger Federer sont arrivés, ils se tiraient l’un et l’autre vers le haut, jusqu’à ce que Djokovic arrive, et maintenant c’est Novak qui pousse un peu Carlos et Jannik. Lorsque Djokovic a remporté le Masters (à Turin) avec son niveau de jeu, j’ai dit à Carlos : ‘Tu as vu ça ? Maintenant, nous devons nous entraîner comme des bêtes pour atteindre le niveau de Novak. Jannik va le faire et nous devons le faire’. Et il a répondu : ‘Oui, oui, oui, oui, nous allons tout faire pour y arriver’. En d’autres termes, c’est une question de motivation. C’est l’émulation. Entre eux trois, et les autres, Zverev, Tsitsipas, Rune, il faut qu’ils se nourrissent les uns des autres. »
Publié le vendredi 16 février 2024 à 17:55