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Gasquet, Simon et Benneteau on fire !

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Julien Benneteau vient de valider son billet pour la finale à Kuala Lumpur. Et de quelle manière ! Il vient d’éli­miner David Ferrer, première tête de série et numéro cinq mondial. Un exploit qui vient s’ajouter aux quali­fi­ca­tions de Gilles Simon et Richard Gasquet pour la finale de Bangkok. Retour sur une semaine fruc­tueuse pour le tennis masculin tricolore.

Comme souvent depuis quelques années déjà, le tennis féminin fran­çais a déçu cette semaine. A Tokyo, Marion Bartoli , Alizé Cornet, Pauline Parmentier et Caroline Garcia étaient les seules joueuses trico­lores enga­gées dans le tableau final. Si la première a été logi­que­ment battue par Sara Errani en huitièmes de finale, les trois autres n’ont pas fait long feu. Parmentier avait battu Cornet au premier tour avant de sortir face à Vinci au second. Quant à Caroline Garcia, elle a subi la loi de Jamie Hampton. Bref, il ne fallait une fois de plus pas compter sur nos dames pour promou­voir le tennis français.

Alors quand ça ne va pas chez les filles, on regarde chez les garçons. Et ils étaient quatre engagés dans ce début de tournée asia­tique cette semaine. Dans la foulée d’un Jo‐Wilfried Tsonga impres­sion­nant à Metz et qui a conservé son titre, Monfils, Simon, Gasquet et Benneteau savaient ce qu’ils avaient à faire. Les trois premiers engagés à Bangkok en Thaïlande ont en tout cas fait bien plus que ce qu’on atten­dait d’eux. Puisque si Gaël Monfils n’a pas su fran­chir le cap des quarts de finale, c’est la faute à… Gilles Simon ! Le 19e joueur mondial a réalisé un tournoi abso­lu­ment parfait. Il faut dire qu’en tant que vain­queur en 2009 le Niçois avait un statut à faire valoir. No problemo, Gillou a pris les choses en main en sortant succes­si­ve­ment Soeda, Monfils donc et la tête de série numéro un Janko Tipsarevic. Un match très solide qui a permis à Simon d’at­teindre la finale à Bangkok pour la deuxième fois de sa carrière. 

Il y retrou­vera un autre Français en la personne de Richard Gasquet. Auteur d’une année très régu­lière en Grand Chelem (quatre fois qualifié en huitièmes), le Mozart du tennis trico­lore semble de plus en plus fort menta­le­ment. Il a en effet eu beau­coup de diffi­cultés à se défaire de Dimitrov en trois sets 5–7 7–5 6–4 pour son premier tour. Pas de soucis contre Bernard Tomic en quarts avant de se faire peur en demi‐finale contre le reve­nant Nieminen. Le Finlandais a bien embêté le Français et tenté crâne­ment sa chance. Le salut de Gasquet est venu sa toute nouvelle menta­lité. Serein, il n’a pas paniqué malgré la perte du premier set et une seconde manche serrée. 3–6 7–5 6–2, le Biterrois ira jouer sa troi­sième finale de l’année.

Quelques kilo­mètres plus loin en Malaisie, il n’y avait qu’un seul joueur bleu‐blanc‐rouge. Mais quel joueur ! Julien Benneteau, 34e mondial, seul contre le reste du monde. Et pour­tant… S’il a hérité d’un tableau plutôt aisé avec Carlos Berlocq, Matthew Ebden et Alejandro Falla, le Bressan s’est retrouvé en demi‐finale face à une montagne qu’il connaît bien : David Ferrer. La tête de série numéro un, cinquième mondial, contre qui Julien avait déjà joué sept fois sur le circuit ATP. Quatre défaites pour trois victoires, le bilan n’est pas positif mais large­ment encou­ra­geant. Et ce n’est pas la suite qui est venue démentir quoique ce soit. Benneteau a marché sur l’eau tout le match pour anni­hiler les velléités du natif d’Alicante. Victoire 6–4 6–1 et deuxième finale de l’année pour notre Julien national.

Des semaines comme ça, on en rede­mande. Encore. Et encore.