Depuis quelques temps, le débat sur la qualité des balles a pris une vraie ampleur, l’ensemble des joueurs se plaignant de leur qualité.
Ce débat est un peu étrange car depuis la nuit des temps plusieurs fabricants se partagent le marché et chaque type de balle possèdent certaines qualités.
Le dernier a en parlé est Gastao Elias, joueur portugais, actuellement 366e mondial et qui jouait sur un Challenger à Buenos Aires, en Argentine. « J’exige que l’ATP me rembourse toutes les séances de physiothérapie dont j’aurai besoin après avoir joué avec ces balles qu’ils nous font jouer. Je suis en tournée depuis de nombreuses années et je n’ai jamais rien vu de tel. C’est inhumain. »
Le constat est donc qu’il existe des balles plus lourdes, d’autres plus vives, ce qui a toujours été le cas. De plus, la « qualité » de la balle est aussi liée forcément aux conditions de jeu, à la surface mais également au cordage utilisé par les champions.
Or ce sujet est rarement abordé alors même que l’on sait que les fameux cordages polyester fabriqués pour frapper comme des brutes n’épargnent pas les organismes et sont utilisés par 85% des joueurs sur le tour.
Du coup, les plaintes successives des joueurs doivent être vraiment analysées avec des pincettes.
Publié le mardi 10 octobre 2023 à 09:45