Si de nombreux joueurs s’en sont plaints, la déclaration de Carlos Alcaraz sur la cadence infernale du calendrier ATP avait fait beaucoup de bruit. Sans citer l’Espagnol, encore engagé sur une tournée d’exhibitions aux Etats‐Unis cette semaine, le président de l’ATP, Andrea Gaudenzi, a répondu aux critiques lors d’une interview accordée à L’Equipe.
« Ce n’est pas comme au foot ou au basket où ils sont employés par un club. Nos joueurs sont des travailleurs indépendants qui peuvent décider de leur calendrier. Oui, il y a le classement qui fait qu’ils doivent jouer, mais cela dépend surtout des grands tournois, les Grands Chelems, les Masters 1000 et les Finales ATP. Nous avons décidé de renforcer les Masters 1000, mais dans ce nouveau format, si vous allez en finale, vous ne jouez qu’un match en plus par rapport à l’ancien. De plus, des joueurs choisissent de jouer beaucoup d’exhibitions en dehors du circuit. On ne voit pas ça dans les autres sports. La question est de savoir si vous voulez vous investir dans le circuit ou en dehors du circuit. Réduire la saison ? Oui, mais il faudra alors réduire le nombre de tournois ATP 250. Après, les joueurs peuvent aussi décider de faire moins d’exhibitions et de passer plus de temps chez eux pour se reposer. »
Publié le samedi 7 décembre 2024 à 10:56