L’ancien joueur américain Justin Gimelstob a décidé de renoncer à son poste au sein du conseil des joueurs, lui qui occupait le poste « américain » du board.
Depuis l’annonce de son retrait faite au New York Times, il semblerait que des nouvelles candidatures soient aujourd’hui d’actualité. On parle de Tim Mayotte ou encore de Brad Gilbert. Mis sous pression après l’annonce dernièrement de sa condamnation pour trois ans de mise à l’épreuve et soixante jours de travaux d’intérêt général, suite à l’agression d’un de ses ex‐amis lors de la fête d’Halloween en 2018, cet homme très influent en coulisses a donc décidé de jeter l’éponge. Ce qui est plutôt logique.
Une levée de boucliers
Il faut dire que la déclarations sur son compte Twitter de Stan Wawrinka a mis le feu. Auparavant plus discrètement, Amélie Mauresmo avait eu les mêmes mots chez nos confrères du Parisien. Ces réactions ont donc accéléré sa prise de décision. Cela confirme que les joueurs et coaches peuvent avoir du pouvoir s’ils réagissant au bon moment. Ce qui est clair, c’est que Novak Djokovic perd un allié au sein du conseil, un allié qui était prêt comme le Serbe à bousculer certains équilibres et qui avait l’un des leaders pour pousser Chris Kermode, le président de l’ATP vers la sortie.
De son côté, l’Américain a décidé de se rendre à Madrid pour parler de tout ça avec le numéro 1 mondial tout en précisant (propos relayés par L’Équipe) : « Je me retire parce que mon job consiste à travailler pour le sport et les joueurs. Dans ma situation, je suis devenu une distraction et un handicap excessifs. J’assume la responsabilité des erreurs que j »ai commises durant cette soirée d’Halloween.
Players need to speak out. Justin Gimelstob has been convicted of a violent assault. It simply can not be possible for anyone to condone this type of behaviour and worse support it. In any other business or sport we would not be discussing this.
— Stanislas Wawrinka (@stanwawrinka) 30 avril 2019
Publié le jeudi 2 mai 2019 à 07:32