Au cours d’une longue interview accordée au magazine Esquire, Jannik Sinner, après avoir évoqué sa définition de la défaite, est revenu sur les conséquences liées aux révélations de son contrôle antidopage positif. Et d’après lui, toute cette affaire lui a au moins permis de faire le tri parmi ses amis.
« C’était une période difficile. Je ne pouvais en parler à personne. Je ne pouvais pas me défouler ou demander de l’aide. Tous les gens qui me connaissaient et qui me regardaient jouer comprenaient que quelque chose n’allait pas chez moi. J’ai passé des nuits blanches, car même si vous êtes certain de votre innocence, vous savez que ces choses sont complexes. Tout le monde a immédiatement dit la vérité et cela m’a permis de jouer. Mais à Wimbledon, j’étais blanc. Et même après, j’avais des sentiments craintifs envers les gens. Je suis allé m’entraîner au clubhouse de Cincinnati et je me suis demandé : ‘Comment me regardent‐ils ? Que pensent‐ils vraiment de moi ?’. J’ai réalisé qui étaient mes vrais amis. »
Publié le mercredi 4 décembre 2024 à 16:40