Cet US Open qui sera historique est aussi celui du retour à la compétition de Tsonga. Autant dire que WLT est en ébullition, même si nous détenons à ce jour peu d’informations sur la compétitivité du finaliste de l’Open d’Australie 2008.
A WLT, l’ascension de Jo Wilfried Tsonga a été vécue comme un Tsunami, un vrai tremblement de terre. A tel point que l’on avait décidé début Mars de transformer notre chemin de fer pour faire la part belle à celui qui nous avait tant transporter. La Une, et huit pages 100% Tsonga, on avait sorti l’artillerie lourde pour montrer, voir démontrer à la « famille » du tennis que ce champion là, était taillé dans un bois précieux, particulier et fragile.
On en a eu la certitude quand présent à Marseille, pour l’Open 13, on a constaté que quelques semaines après son exploit, les organisateurs, craignant l’attroupement et la cohue avaient organisé une conférence de presse bien loin de la mini salle de presse. La veille en présence d’Arnaud Lagardère, Richard Gasquet avait lui fait l’annonce de la création de sa fondation, le tout béni par Marcel Ruffo, le pédiatre le plus connu de France. Bref, on vivait très bien l’ascension de Jo d’autant que bien avant sa finale on était allé le voir sur le thème d’Outsiders pour notre numéro 5. Là encore par ses prises de position, le gamin nous avait surpris. Et puis il y a eu la blessure, le forfait à Roland Garros, l’opération, le silence, la rééducation.
Trois mois après donc, Jo va donc revenir dans notre tube cathodique. Difficile de dire s’il sera en mesure de faire un bon tournoi, reprendre d’ailleurs par un Grand Chelem nous parait un pari audacieux. Mais cela ressemble à ce champion dont le parcours est assez proche de celui de Marcos Baghdatis. Et c’est là où cela devient intéressant ! En effet, nous avons rencontré Marcos avant sa blessure et nous avons tenté de comprendre comment après une telle flambée on pouvait repartir de l’avant : « Par le travail et l’ambition, mais je tiens aussi à préciser que par rapport à ma finale de l’Open d’Australie, je trouve que le niveau est monté d’un cran, quand je suis arrivé en Australie personne ne me connaissait, personne ne savait vraiment me jouer, maintenant les informations ont circulé, c’est donc différent et beaucoup plus dur, vraiment » nous confiait le champion.
Pour Jo, l’équation est un peu la même, maintenant que son style, son jeu ont été décortiqués, il faut, si et seulement si le corps suit, prouver que la perf en Australie n’était pas une parenthèse mais plutôt un point de départ. En tout cas c’est ce qu’espèrent les Fans du tennis qui pétille, on en fait partie, ouf !
Publié le samedi 23 août 2008 à 16:32