Au détour des commentaires sur les résultats de nos tricolores en ce moment, un avis d’un passionné nous a interloqué. Il expliquait que notre pays vivait sur ses lauriers et que lorsque les Simon, Gasquet, Monfils, Tsonga et quelques autres allaient ranger leurs raquettes, on allait se retrouver dans la même situation de la Suède après sa période faste des Sundström, Nyström, Carlsson et consort.
Au vue du réservoir qu’il existe derrière nos fameux 4 mousquetaires, cette remarque est plutôt juste d’autant que le relais que l’on croyait endossé par Lucas Pouille est grippé.
Alors on veut bien s’extasier un moment sur Arthur Cazaux mais cela est bien maigre par rapport à ce que l’on a vécu depuis près de dix ans.
Faut‐il y avoir un déclin ? Un manque de résultats lié à notre système de formation ou simplement l’idée d’un cycle ?
Difficile de se prononcer sans avoir finalement tous les éléments pour y répondre.
Il ne faut donc pas taper sur l’ambulance mais plutôt rester positif en se disant plutôt que l’on a vécu une période un peu trop faste tout en donnant la chance aux joueurs qui arrivent, les encourager, car le niveau moyen ne cesse d’augmenter, les places sons chères et les « vieux » tiennent encore la route.
Roland‐Garros va être dur mais avec le public, et de l’énergie tout peut arriver comme l’a prouvé l’an dernier Hugo Gaston.
Publié le mercredi 19 mai 2021 à 10:25