Le circuit ATP est dans tous états depuis que l’instance dirigeante du tennis masculin a décidé d’autoriser le coaching depuis les tribunes à partir du 11 juillet prochain jusqu’à la fin de la saison.
Entre ceux qui sont pour, afin de mettre fin à une certaine d’hypocrisie, comme Patrick Mouratoglou, et les autres, foncièrement contre, comme Todd Woodbrige et Nick Kyrgios, il y a comme une forme d’incompréhension.
Interrogé par nos confrères de RMC Sport sur cette décision controversée, le coach d’Arthur Rinderknech et de Manuel Guinard, Sebastien Villette, se félicite de cette « évolution ».
« Je réagis plutôt favorablement. C’est bien de tester. La situation actuelle n’était pas viable. Le coaching était interdit mais il était usé par certains. Ça devenait grotesque. Ferrero, c’est très élaboré ce qu’il fait. Ils ont des codes avec Alcaraz. Tous les coaches espagnols le font. Richard Gasquet en parle dans son livre quand il évoque son association avec Sergi Bruguera. On ne faisait pas la différence entre ceux qui trichaient, je parle de coacher tactiquement, et ceux qui étaient juste dans un encouragement actif. Le rôle d’un coach c’est de rendre autonome son joueur. S’il a besoin de nous en permanence, c’est qu’on n’a pas bien fait notre job. Ça va servir de rustine. Ca peut libérer les joueurs qui peuvent avoir une bouée de sauvetage. On va pouvoir aller au soutien de notre gars par un mot, un geste. Encore une fois, ça ne va pas révolutionner tactiquement les matchs. »
Publié le jeudi 23 juin 2022 à 17:52