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Lendl‐Murray : un duo qui roule

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Dans un entre­tien fleuve accordé au quoti­dien Métro, version britan­nique, Ivan Lendl livre ses plans concer­nant la carrière d’Andy Murray. Alors qu’il décla­rait il y a peu qu’il se verrait bien entraîner l’Ecossais pendant de longues années, l’en­traî­neur tchèque dresse un premier bilan de cette asso­cia­tion. Un an après le début de leur colla­bo­ra­tion, les deux hommes semblent ravi du résultat. Une place sur le podium du tennis mondial et un Grand Chelem dans son escar­celle en 2012, Andy témoigne d’un très bon parcours cette année.

Au commen­ce­ment
Quand on demande au vain­queur de la Coupe Davis 1980 ce qui l’a poussé à travailler avec l’ac­tuel numéro trois mondial il met en avant la moti­va­tion de son poulain. Après « s’être rencon­trés et avoir parlé par télé­phone », celui qui a la répu­ta­tion d’un tortion­naire de la prépa­ra­tion physique s’est rendu compte « à quel point Andy voulait apprendre, à quel point il voulait progresser et à quel point il voulait gagner »

Un parte­na­riat fructueux
Interrogé sur la rapi­dité des progrès de son protégé Ivan Lendl répond qu’il avait « dit à Andy lors de [leur] première rencontre que cela pren­drait du temps ». L’entraîneur tchèque qui travaille avec Murray depuis janvier 2012 ajoute : « Je lui ai dit que ça pour­rait prendre six à neuf mois avant que les efforts produisent leurs effets et il se trouve qu’il a excellé à l’US Open ». Selon lui Andy s’est « libéré aux Jeux Olympiques après avoir extrê­me­ment bien joué contre Roger Federer en finale de Wimbledon ». Dès lors, Ivan le Terrible « savait que les chose allaient dans la bonne direc­tion », la sienne.

Quels objec­tifs en 2013 ?

Concernant la saison qui s’an­nonce, Lendl est clair, Murray doit encore progresser et élargir sa palette de jeu pour assurer son statut. Et ce dès la reprise de la saison.« Tous les joueurs vont viser l’Open d’Australie, en espé­rant prendre un bon départ pour la saison qui s’an­nonce, donc il est vital qu’Andy soit en forme, il est fonda­mental qu’il ait une base solide sur la quelle s’ap­puyer ». Quant à Roland Garros, Lendl sait que « personne n’a jamais remporté l’open de France sans avoir pris de plaisir et réaliser un bon parcours dans les tour­nois sur terre battue ». Pour lui, Murray « peut le faire » à condi­tion qu’il« travaille les aspects de son jeu sur lesquels [Lendl] veux qu’il progresse » Questionné sur la pres­ta­tion de Murray à Wim’ Lendl répond qu’il « est trop vieux pour se soucier de ce que les gens pensent ». Il sait cepen­dant ce que repré­sente pour un joueur de « gagner un Grand Chelem à domi­cile » et garantit qu’il peut fera tout pour qu’Andy soit en mesure de « donner le meilleur de lui même »

Une petite pensée pour Andy qui, docile et fleg­ma­tique selon la tradi­tion britan­nique, va reprendre l’en­traî­ne­ment dans quelques jour sous les coup de fouets d’Ivan le Terrible.