Ce matin, dans l’Equipe, une petite interview de Gilles Simon confirme son style. Le 10e mondiall reste lucide et analyse avec précision le pourquoi et comment de la non « Simonmania ». Extraits.
L’enseignement majeur de cette semaine
Je me suis prouvé encore une fois que je pouvais gagner plusieurs matches supers durs de suite contre des « messieurs » du jeu. J’ai aussi eu confirmation que ce n’est pas parce que t’es pas beau au début d’un tourrnoi que tu ne peux pas aller loin. Rien qu’avec la tête et le coeur tu peux faire des miracles.
Sa place de numéro 10 mondial
Avant, je me sentais comme la gazelle qui doit bouffer le lion. Dans la savane ça n’arrive jamais ça.
Sur le fait d’être moins connu que Tsonga, Gasquet, Monfils
Je ne suis ni vexé, ni outré. Quand j’ai gagné à Marseille en battant Hewitt et Baghdatis, je me disais : ah tiens là, ça va faire causer. Et puis pschiit…que dalle ou si peu. En France, les gens ont été avertis que Gasquet, Tsonga, et Monfils allaient débouler. Simon on ne les avait pas prévenus.
La Coupe Davis
On peut toujours se passer de tout le monde. En revanche, je pense que j’ai gagné ma place dans l’équipe dans le sens où j’ai montré que je pouvais assurer.
Ces extraits ont été tirés de l’interview publiée ce jour dans le quotidien l’Equipe.
Publié le lundi 20 octobre 2008 à 10:14