Le sport a ce don de nous offrir de beaux moments et de belles histoires. Celle d’Hazem Naw, joueur syrien de 24 ans, en est incontestablement une.
Tombeur ce mardi d’Arthur Rinderknech sur le Challenger de Pau et obtenant ainsi sa première victoire face à un joueur du top 100, Hazem Naw n’a pas eu le parcours le plus classique.
Lui qui a toujours aimé le tennis n’a pas pu le pratiquer quand il le voulait, car sa ville natale d’Alep était le théâtre d’une guerre, et comme il l’a expliqué à l’ATP, « parfois à l’entraînement on entendait des coups de feu, donc on s’arrêtait et on rentrait à la maison. »
Il a même un jour reçu des fragments de bombe dans le bras, mais a continué à jouer au tennis, et est devenu professionnel en 2021. Maintenant, il espère inspirer ses jeunes compatriotes, comme il l’a dit à La Presse de la Manche.
« Mon but est de faire en sorte que les gens en Syrie soient fiers d’avoir un joueur de tennis au haut niveau. Un jour peut‐être, ils ouvriront la télévision et ils me verront à Roland‐Garros ou Wimbledon, sur un grand court. Je veux rendre heureux le peuple syrien. »
Un sacré moment pour Hazem Naw et pour le tennis Syrien !
Publié le mercredi 21 février 2024 à 11:50