AccueilATPMurray réclame plus de contrôles antidopage

Murray réclame plus de contrôles antidopage

-

En confé­rence de presse hier, Andy Murray a longue­ment évoqué le sujet du dopage dans le tennis. Le numéro 3 mondial parle sans tabous et explique clai­re­ment qu’il voudrait plus de contrôles et plus d’in­tran­si­geance en la matière. Voici ses propos, rapportés par The Independent.

Plus de contrôles hors‐compétition

Le Britannique commence par réclamer plus de tests sanguins, alors que la grande majo­rité des contrôles dans le tennis consistent en une analyse d’urine. Or cette méthode serait moins perfor­mante pour détecter les produits dopants. « On n’a pas l’ha­bi­tude dans le tennis de faire beau­coup de tests anti­do­page à partir d’une prise de sang mais je crois que c’est quelque chose de néces­saire. » […] Murray explique égale­ment qu’il serait impor­tant, pour une meilleure effec­ti­vité de la lutte anti­do­page, que des contrôles soient effec­tués hors‐compétition, une pratique très rare dans le tennis. « Il me semble que les tests hors‐compétition pour­raient et devraient être plus fréquents. En décembre, quand les joueurs s’en­traînent et préparent la prochaine saison, il serait bon de venir les contrôler plus souvent. Moi par exemple, je serais complè­te­ment d’ac­cord pour que quel­qu’un vienne voir ce que je fais dans ces périodes‐là. »

Une lutte anti­do­page effi­cace en France

Arrivé à Paris depuis quelques jours, Andy Murray y a subi hier un contrôle anti­do­page. Cela ne l’a pas surpris. « En France, ils sont super stricts là‐dessus. Dans quasi­ment tous les tour­nois que j’ai joués dans ce pays, j’ai été contrôlé. Mais le fait que ces tests soient faits hors‐compétition et à partir d’une prise de sang était un peu diffé­rent de ce à quoi nous sommes habitués. »


Des sanc­tions plus sévères ?

Rappelant le cas de Wayne Odesnik, arrêté avec des produits dopants dans sa valise, suspendu deux ans, avant d’être réau­to­risé à jouer préma­tu­ré­ment pour « coopé­ra­tion avec les auto­rités », Andy Murray a réclamé plus de sévé­rité dans l’ap­pli­ca­tion des sanc­tions. « Si les gens sont contrôlés positif, ne les laissez pas rejouer, ne dites pas simple­ment : « OK, je réduis ta suspen­sion de deux ans à six mois ! Ce n’est pas comme ça que ça doit marcher. Si quel­qu’un est positif, ne le laissez pas reprendre la compé­ti­tion 18 moins plus tôt que ce qui était prévu » répète‐t‐il, indigné. « Cette histoire était frus­trante pour moi : faire preuve d’une telle indul­gence avec un gars qui se balade avec des hormones de crois­sance dans ses bagages, c’est ridicule. »

Malgré tout, Andy Murray veut croire que le tennis n’est pas un sport trop touché par le fléau du dopage. « On ne sait jamais ce qui se passe vrai­ment dans les sports mais le tennis est, je le crois, loin d’être aussi touché que le cyclisme. Parce que je pense que lors du Tour de France, il y a très peu de tech­nique qui entre en compte. C’est prin­ci­pa­le­ment physique. En tennis, vous ne pouvez pas apprendre à jouer en vous dopant. Cela ne m’empêche pas de penser que ce n’est pas très logique de contrôler prin­ci­pa­le­ment les joueurs du Top 50. Parce que dès que le clas­se­ment est un peu moins bon, j’ai l’im­pres­sion qu’il n’y a plus grand chose. Selon moi, il faut prati­quer ces contrôles pour l’en­semble des acteurs de notre sport. »

ROGER MON AMOUR sort le 1er Novembre, Stock Limité…

Le livre « Roger, mon amour » est dispo­nible en pré‐réservation. Roger Federer : son mythe, sa légende et des témoi­gnages exclu­sifs à décou­vrir très bientôt dans cet ouvrage réalisé par la rédac­tion de Welovetennis. N’attendez plus !

Article précédent
Article suivant