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Nadal : « Gagner une médaille »

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Avant de s’en­voler pour Pékin, où il a été accueilli par une foule très nombreuse à son arrivée, le futur n°1 mondial a accordé une inter­view exclu­sive à l’Associated Press. Il y parle de lui, de Federer, de l’année 2008 et de l’avenir. 
Les choses vont parfois beau­coup plus vite qu’on ne le croit, et des royaumes se gagnent ou se perdent sur des petits riens. L’année 2008, enfin, la demi saison 2008 a été pour le moment d’une grande fastuo­sité pour Rafael Nadal. Il y a récolté des succès impor­tants, impres­sion­nants, et a fait exploser le mythe de l’éternel Poulidor : « C’est aujourd’hui une nouvelle étape dans ce long processus qui a néces­sité de nombreuses heures de travail acharné, et qui a débuté il y a quatre ou cinq ans. Je suis très heureux des choses que j’ai accom­plies cette année ».

Si les jour­na­listes ou certains fans occultent son bon parcours sur les surfaces dures du début de saison (demi finale à l’Open d’Australie et Indian Wells, et finale à Miami), et préfèrent retenir Wimbledon comme le point culmi­nant de la saison Nadalienne, l’Espagnol ne s’en offusque pas, et semble même acquiescer : « Wimbledon a été une expé­rience incroya­ble­ment diffi­cile pour moi, mais cette année, j’ai réussi à faire mieux. J’ai réussi à gagner. Ce tournoi est spécial. Il a été une expé­rience parti­cu­lière pour moi ».

Mais Rafael Nadal n’en oublie pas son rival. Parce que sans un adver­saire de talent, sans cette riva­lité qui trans­cende et qui a fait le génie des grands duels du sport que peuvent être Muhammed Ali/ Foreman, Anquetil/Poulidor ou Borg/McEnroe, il n’y a pas de grand cham­pion : « Il ne faut pas sous estimer Roger. Le monde entier doit conti­nuer à le regarder comme l’énorme cham­pion qu’il a été et qu’il continue d’ailleurs à être ».

Et main­te­nant ? Les Jeux Olympiques bien sûr. Il avait affirmé lors d’une récente confé­rence de presse que pour être n°1, il pouvait perdre au premier tour des JO, puis­qu’il avait réussi à prendre le trône de Roger à Cincinnati. Mais l’or­gueil a ses raisons que la raison elle‐même ignore :  « Je vais vrai­ment profiter de l’at­mo­sphère olym­pique, j’en suis sûr, et je suis là pour essayer de gagner une médaille. C’est un honneur de repré­senter son pays et j’at­tends avec impa­tience d’y prendre part ».