Présent ce vendredi sur la Costa Brava pour inaugurer un hôtel dont il est propriétaire à 50%, Rafael Nadal en a profité pour accordé un long entretien à non confrères de L’Équipe.
Et après avoir expliqué qu’un retour à Roland‐Garros en tant que joueur n’était clairement pas à exclure, l’Espagnol est également revenu sur sa défaite dès le premier tour face au futur finaliste, Alexander Zverev, le 27 mai dernier. Extraits.
Question : Quand vous avez hérité du 4e mondial, Alexander Zverev, au premier tour de Roland‐Garros, vous êtes‐vous dit que c’était mission impossible ?
Rafael Nadal : « Non, non, vraiment pas. Mais le tirage au sort était mauvais. J’ignorais comment ça allait se passer. J’arrivais avec des doutes parce qu’à Rome, c’était un désastre (défaite 6–1, 6–3 face à Hubert Hurkacz au 2e tour). Mais je savais que ça allait être différent, parce que j’étais bien mieux préparé. Mais tout s’est mal goupillé pour moi : le tirage, les conditions de jeu indoor (le toit du court Philippe‐Chatrier était fermé, en raison de la pluie)… Je ne l’ai pas dit sur le moment, après le match, parce que je pensais que ce n’était pas le moment. Zverev est un grand joueur, il est allé jusqu’en finale (défaite en cinq sets contre Alcaraz). Il m’aurait fallu un Zverev un peu moins bon qu’il ne l’a été. Et de mon côté, je n’ai pas profité des opportunités que j’ai eues pour changer la donne (2 balles de break converties sur 11 obtenues). En tout cas, l’émotion était immense, comme toujours dès que j’entre sur ce court. C’est un sentiment très difficile à décrire. »
Publié le samedi 15 juin 2024 à 14:17