AccueilATPNovak Djokovic : "Je veux finir la saison 1er à la Race"

Novak Djokovic : « Je veux finir la saison 1er à la Race »

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Une confé­rence de presse à l’issue d’un titre est toujours le bon moyen de présenter un bilan. Novak Djokovic nous propose donc un vrai résumé de sa saison, de ses envies pour les grandes échéances à venir. Il fait aussi le point sur la fameux phéno­mène des imita­tions et sur les contre‐performances de ses rivaux : Federer et Nadal. A lire sans modération. 

Cette finale face à Stanislas Wawrinka, comment l’avez‐vous abordée ? 

Je sais qu’il y a des joueurs diffi­ciles à jouer sur cette surface d’au­tant que si vous regardez l’his­toire des résul­tats, Stanislas a réalisé ses meilleures perfor­mances sur terre battue. C’est donc un spécia­liste et il n’avait rien à perdre. Il savait que grâce à sa place en finale il faisait partie du top 10, donc il était dans de bonnes dispo­si­tions. Mais j’ai constam­ment oublié cela pour me concen­trer sur mon jeu. Je suis content de ma performance. 

Durant le match, vous avez été très perfor­mant à la volée… 

C’est vrai que j’ai réalisé de belles volées, notam­ment au troi­sième set et sur les points impor­tants. Je suis heureux. Je travaille là‐dessus depuis quelques mois déjà et j’es­saye de le faire de plus en plus souvent en match. J’essaye de varier le plus possible mon jeu : monter au filet, rester au fond, varier les intensités. 

Cette saison, vous êtes pour l’ins­tant le meilleur, y‑a‐t‐il des choses à améliorer encore ? 

Rien spécia­le­ment, mais j’ai encore des secteurs à améliorer, on a toujours des choses à améliorer. 

Personne ne peut jouer à la perfec­tion. Même si effec­ti­ve­ment cette année, j’ai produit un tennis de grande qualité sur dur, mais aussi sur terre. Je suis très satis­fait de ce début de saison mais je dois conti­nuer, rester dans le top et ne pas rater les évène­ments qui comptent dans la saison. 

C’est votre premier succès sur terre battue en Masters Séries, cela veut dire que votre jeu, très perfor­mant sur dur, s’adapte fina­le­ment à tous les types de surface ? 

Il est évident que vous mettez en place une stra­tégie adaptée à chaque surface. Vous ne pouvez pas jouer le même jeu sur toutes les surfaces. Sur herbe, vous utilisez plus le slice, vous allez plus au filet, vous êtes plus agressif, vous variez votre service au maximum. Sur terre battue, il faut être patient car cela reste la surface la plus lente du circuit. En revanche, il faut être à 100% physi­que­ment, c’est impé­ratif. Donc j’ai bossé mon physique pour aborder cette période plusieurs semaines. J’étais donc prêt pour Rome, et je le serai pour Roland‐Garros, qui sont mes deux objec­tifs d’une saison sur terre très courte cette année. Je suis vrai­ment content d’avoir gagné ici car cela me rend très confiant. Je veux finir l’année numéro 1 à la Race. 

Que pensez‐vous de l’ef­fon­dre­ment de Nadal et Federer ? 

Je n’ap­pel­lerai pas cela un effon­dre­ment, cela est très dur. Ce sont des profes­sion­nels mais aussi des êtres humains. C’est presque normal de perdre au premier ou au second tour après tant de domi­na­tion. Après je ne m’étonne pas que l’on parle d’ef­fon­dre­ment car tout le monde était habitué à les voir en finale sur chaque grand évène­ment. Cette année, ils ne jouent pas aussi bien que les saisons passées, mais ils seront toujours là, j’en suis sûr. 

Vous ne faites plus d’imi­ta­tions ? On vous a demandé d’arrêter ? 

Non parce que je ne veux pas. 

Vous n’en ferez plus ? 

Je ne veux pas conti­nuer à faire cela, parce que ce n’est pas ce que je fais de mieux. Ce que je fais de mieux, c’est de gagner sur un court de tennis. C’est ce que je veux faire dans les dix ans, les quinze ans à venir. Les imita­tions, j’ai fait ça au début parce que je trou­vais cela rigolo, que cela faisait aussi rire des fans. Mais j’ai su que des joueurs et des personnes du tennis ne trou­vaient pas cela force­ment bien, qu’ils trou­vaient cela négatif. Et cela je n’aime pas, donc j’ai décidé d’arrêter.