On le sait, dans l’affaire Sinner comme celle de Swiatek, ou encore d’Halep, les quantités des produits interdits détectées dans le corps sont infimes.
C’est pour cela que le directeur de l’AMA a récemment posé le débat autour des niveaux qu’il faudrait ou pas revoir pour entamer des procédures contres les athlètes. Sa réflexion entraine forcément un vrai débat de la limite qu’il est possible d’imposer.
« Aujourd’hui, les laboratoires sont plus performants pour détecter des quantités infinitésimales de substances dopantes. Il va falloir ouvrir une table de travail pour savoir comment gérer cette situation. Les quantités détectées sont si faibles qu’il est possible de se contaminer en faisant des choses insignifiantes. Si nous voulons nous simplifier la vie, nous pourrions imposer de nouveaux seuils et ne pas trouver tous ces cas. Mais sommes‐nous prêts à accepter le micro‐dosage ? où s’arrêter ? »
Publié le dimanche 1 décembre 2024 à 10:45