AccueilATPPaul Henri Mathieu : "Il me manque un très gros résultat"

Paul Henri Mathieu : « Il me manque un très gros résultat »

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Même s’il s’est incliné en demi‐finale à Munich face à Bolleli en ayant une fois de plus le match en main (il sert pour le match à 5–4 dans le trosième set), PHM nous semble être l’un des Français qui peut faire un vrai parcours à Roland Garros. C’est pour cela que nous l’avons rencontré à Monte‐Carlo pour un entre­tien vérité qui sera publié en inté­gra­lité dans le numéro 8 de GrandChelem dont la sortie est programmée le 15 mai. En atten­dant, un court extrait, rien que pour le plaisir. 

Revenons tout d’abord sur la Coupe Davis et ton match face à James Blake, quand Guy Forget dit que tu es à 2 mètres de la victoire, tu penses que c’est vrai ? 

Non, aujourd’hui je refais le match 50 fois, je pense que je le gagne­rais 48 fois. Je n’ai vrai­ment pas eu de chance sur ces deux balles de match. Lui, il a eu beau­coup de réus­site même s’il est vrai qu’il eu le mérite de tenter ces coups‐là. Alors c’est vrai que j’au­rais pu monter au filet mais ça faisait quatre heures qu’on jouait avec une tension au niveau maximal quand même, donc c’est facile à dire mais après à le faire… Moi sur la balle de match, j ‘ai très bien joué je pense, j’ai très bien servi… 

Est‐ce que tu n’es pas le 3ème homme main­te­nant ? On sent qu’il y a une vraie émula­tion en France, ce Roland Garros 2008 il est pour toi, non ?

(Coupe). Non, le 3ème homme, je ne me sens pas le 3ème homme. Il n’y a pas de 1er ni de 2ème. Je vais me donner le maximum de chance pour essayer de bien jouer à Roland Garros, même s’il est vrai qu’on a une prépa­ra­tion un peu courte car il est vrai que Roland c’est mon objectif. 

Aujourd’hui si on veut un peu revenir sur ta carrière, tu as toujours eu des événe­ments très diffi­cile à gérer, je pense à Youznhy, je pense à Thierry Champion qui part entraîner Gaël Monfils… 

J’ai un chemin depuis le début de ma carrière qui est assez atypique et j’ai eu beau­coup de coups durs, beau­coup plus que d’autres. Cest évident, mais chacun à son histoire et j’es­père qu’un jour cela va me sourire et que je vais faire un gros truc. 

En même temps aujourd’hui tu es rès bien classé, tu progresses mais on a l’im­pres­sion qu’on te met toujours à coté du truc.

Je suis 12ème mondial (NDLR : L’interview a été réalisée à Monte‐Carlo) donc je ne peux pas dire que c’est pas bien. C’est fabu­leux mais je pense que je suis 12ème mondial vrai­ment avec les tripes, c’est vrai­ment diffi­cile, je me suis vrai­ment battu et oui je pense qu il me manque un très gros résultat