« Je ne peux pas dire que ce succès est le début de ma seconde carrière. Le vrai point de départ c’est le jour où j’ai décidé que j’allais revenir, que j’allais faire tous les efforts pour parvenir à rejouer sur le circuit. Aujourd’hui, j’ai mal commencé le match. Je suis certain que sans le public, je n’aurai pas pu revenir. Après, plus la rencontre avançait, plus je me sentais léger. A la fin, j’ai presque déroulé. C’est la première fois que je reste aussi longtemps sur un court depuis mon arrêt. Après ce duel n’a pas été que physique mais je suis quand même entamé mais loin d’être « cramé ». De tout façon cela reste des efforts qui peuvent être gérés. La vraie douleur, j’ai appris à savoir ce que cela représentait. Je rêvais presque d’un retour comme celui ci, surtout à Roland Garros, c’est pour ce type de moment que je me suis battu sans cesse. Mais je sais que ce n’est pas fini, que je dois continuer à savoir gérer certaines douleurs, et surtout que je dois absolument renforcer ma jambe car elle n’a pas encore la même force et puissance que sa « soeur ». Maintenant je vais jouer Isner. On l’a vu à Monte‐Carlo, c’est pas n’importe qui. Je suis fier de pouvoir le jouer. »
De votre envoyé spécial à Roland Garros
Publié le lundi 28 mai 2012 à 23:34