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Pouille : « On prend le temps et s’il faut décaler d’une semaine, on le fera pour revenir quand tout sera terminé »

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Blessé au coude depuis plusieurs mois, Lucas Pouille avait annoncé la fin de sa saison 2019 en octobre. Le Nordiste a ensuite connu une rechute qui l’a contraint à renoncer au début d’année en Australie. Le Tricolore prépare son retour sur le circuit et débute aussi une colla­bo­ra­tion avec un nouvel équi­pe­men­tier, Le Coq Sportif. Le protégé d’Amélie Mauresmo était présent à l’usine histo­rique de la marque fran­çaise à Romilly‐sur‐Seine (Aube). Welovetennis l’a rencontré et il donne de ses nouvelles.

Lucas, comment vis‐tu ton arrivée au sein d’une marque aussi histo­rique que Le Coq Sportif ?
J’avais envie de faire partie de la famille du Coq Sportif. C’est une marque fran­çaise, le premier équi­pe­men­tier sportif au monde. Il y a beau­coup d’événements à venir en France dans les prochaines années (en réfé­rence aux Jeux Olympiques de Paris 2024), alors je suis heureux d’intégrer cette famille.

Où en es‐tu dans ton processus de retour ?
Je viens de reprendre le service seule­ment depuis quelques jours. En décembre, quand il y a eu une rechute, que les douleurs sont reve­nues, c’était un gros coup dur. J’avais décidé d’arrêter la saison afin de me préparer pour 2020 et la commencer de la meilleure manière possible. Il a fallu prendre le bon côté, se dire que la carrière est longue, qu’il faut se soigner pour s’en débar­rasser défi­ni­ti­ve­ment et que ce ne soit pas un problème récur­rent. J’espère revenir rapi­de­ment à la compé­ti­tion dans les semaines à venir.

As‐tu fixé une date de reprise ou un calendrier ?
Pour l’instant, je vois au jour le jour. Tout allait bien en décembre, on avait suivi à la lettre tout ce que les méde­cins m’avaient dit : on avait repris le nombre de services exact par jour… Au final, la douleur est revenue. Je ne veux pas me mettre un quel­conque objectif et me dire que le 3 février je suis sûr de faire mon premier match, car si je n’y arrive pas, alors ce sera un coup d’arrêt. On prend le temps et s’il faut décaler d’une semaine, on le fera pour revenir quand tout sera terminé.

« Je ne veux pas me mettre un quel­conque objectif et me dire que le 3 février je suis sûr de faire mon premier match, car si je n’y arrive pas, alors ce sera un coup d’arrêt. »

Est‐ce une bles­sure récurrente ?
Non, c’est la première fois de ma vie que j’ai une douleur au coude. Il n’y a aucune récur­rence. Il fallait simple­ment plus de temps pour que ça se soigne. Quand on a fait les examens en décembre, la bles­sure n’avait pas empiré mais c’était de nouveau doulou­reux. Alors on m’a expliqué qu’il faudrait plus de temps pour que la douleur parte. Selon les expli­ca­tions que j’ai eues, ce n’est pas grave. Il faut soigner pour ne plus être embêté dans le futur.

As‐tu eu un pince­ment au cœur de ne pas retourner à Melbourne où tu étais demi‐finaliste l’an dernier ?
J’aurais voulu y retourner, rejouer sur le Central et faire aussi bien ou mieux que l’an dernier. Ce qui m’a fait mal, c’est de ne pas débuter la saison, de ne pas être à l’ATP Cup avec les gars, de ne pas faire mes valises le 26 décembre et m’envoler pour l’Australie. C’est le moment où on débute une nouvelle année et je repar­tais une nouvelle aven­ture avec un nouveau parte­na­riat avec « Le Coq Sportif ». C’était aussi quelque chose de nouveau. Je préfère prendre le temps et profiter des dix prochaines années que de me préci­piter et de ne pas jouer de toute l’année. Si j’étais parti et que j’avais aggravé la situa­tion, on aurait pu me dire à mon retour : « Écoute, il faut envi­sager l’opération. » Là, cela aurait été embêtant.

Propos recueillis à Romilly‐sur‐Seine