Numéro un mondial, le Suisse voit bien plus loin que sa simple victoire face à Sam Querrey, ce lundi au premier tour. « Rodgeur » est prêt à souffrir pour s’imposer à Paris.
Sans sortir un grand match, vous avez passer le premier tour à Paris. Dans quelle forme vous trouvez‐vous ?
Déjà, c’est toujours eu de plaisir de revenir à Paris. Ici à Roland‐Garros, le public est super avec moi et cela permet d’ôter un peu de pression car il y en a toujours au début d’un grand chelem. Après, au niveau de la forme, je suis dans ma meilleure forme possible pour un grand chelem.
Après Tsonga, Haas, Roddick, Gasquet vient d’annoncer son forfait. Le calendrier est‐il trop dense selon vous ?
A priori, sa blessure n’a rien à voir avec une surcharge du calendrier. La saison de terre battue est trop chargée, mais c’est le tennis. Le circuit mondial commence en janvier et se termine en novembre, cela ne s’arrête jamais. Mais ce n’est pas un sport de contact, c’est nous qui contrôlons le nombre de tournois qu’il faut jouer. Il y a les Masters, les Grand Chelems et la Coupe Davis qui sont des évènements majeurs. Après, il faut faire des choix, faire attention si on est fatigué ou un peu blessé à ne pas trop jouer. Il faut prendre soin de son corps, mais on ne peut presque pas espérer jouer 10 mois de suite sans se blesser.
Publié le lundi 26 mai 2008 à 13:39