Roger Federer ne force pas son talent, il l’utilise uniquement lors des fins de set. Suffisant pour l’instant pour s’imposer face à Julien Benneteau en trois manches, et entrevoir sereinement la suite des évènements.
Comment as‐tu géré ce match pas évident avec la pluie ?
Je savais que la différence allait se faire au fur et à mesure que le match avançait. Je suis resté en éveil en guettant ses faux pas à la fin des sets. Les conditions n’étaient pas terribles avec la pluie. Etant donné tout cela, je pense avoir jouer un match correct, j’ai surtout pu élever mon niveau de jeu quand il le fallait. Je suis quand même content d’être passé car des fois, avec la pluie et la balle lourde, on s’embarque dans des longs échanges qui sont assez dangereux au final.
Quels sont les points que tu veux améliorer pour cette fin de tournoi ?
Je ne suis pas satisfait avec mon service. C’est pour l’instant mon problème.
Comment gère‐t‐on le fait de jouer un Français à Paris ?
C’est toujours difficile, même si le public a été fair‐play avec tout le monde. Il a été derrière lui quand je l’ai remis dans le match en perdant mon service, parfois alors que je devais conclure. Mais c’est normal qu’il le supporte. Heureusement j’ai pu réagir, mais j’ai bien senti la pression du public, j’ai vraiment eu du plaisir à jouer ce match.
Avec Djokovic et Nadal, vous semblez être trois au‐dessus du lot et avoir pris rendez‐vous pour les demi‐finales…
Je pense que le tableau est plus ouvert qu’on veut bien le croire. La saison sur terre battue permet souvent à des surprises d’éclore. On doit faire attention à tout le monde.
Publié le lundi 2 juin 2008 à 15:50