On a tous pleuré le 24 Septembre 2022, et on a encore tous pleuré ce 20 juin en visionnant le documentaire qui vient de sortir sur Prime Vidéo.
Au final même si l’on apprend pas grand chose, c’est la mise en scène et la musique ainsi que les courts témoignages de sa famille, des ses rivaux, qui donnent du volume aux images.
Roger est avant tout un amoureux du tennis et la fin de sa carrière a mis un terme aux envolées lyriques sur un court, avec son jeu de jambes millimétré et sa technique inégalée.
Comme le dit Rafa, personne ne pourra jamais jouer un tennis aussi fluide, élégant et esthétique. Nadal a raison. Federer, c’était l’idée d’une poésie, du rythme, un tennis musical, un tennis de danseur étoile.
Alors oui, ce document est réussi car sans nous abreuver d’images d’archives, il nous donne l’impression de vivre ces derniers jours en compagnie du Suisse tout simplement sans chichi ; ni faux‐semblants.
Roger est une icône, il est éternel. Ces images serviront à ceux qui ne l’ont pas connu, et à ceux qui l’ont adoré. Ce sera comme un classique du cinéma, comme un pèlerinage, de temps en temps, il faudra s’y replonger pour verser encore quelques larmes.
Un jour, l’idée du grand départ nous happe, et ce sont nos plus beaux souvenirs qui nous remplissent à nouveau. C’est au moment de se quitter que nos âmes reprennent vie et que les rivalités s’estompent, que l’amour triomphe.
En choisissant de terminer sa carrière sur un court avec ses plus grands adversaires dans la compétition qu’il a inventée, Roger a réalisé un coup de maitre.
Ce documentaire en est la preuve formelle, visible à l’infini toujours avec une petite boite de mouchoirs à portée de mains.
Publié le jeudi 20 juin 2024 à 14:18