Avant de s’exprimer, Andrey a donc attendu que l’ATP lui cire les pompes.
Du coup, presque blanchi, il a pu parler au monde et à sa communauté, remerciant cette dernière de l’avoir soutenu dans cette épreuve incroyablement douloureuse.
Il faut dire que la famille du tennis avait gentiment déplacé le débat en expliquant que la solution était d’avoir recours exclusivement à l’arbitrage électronique et que le Russe n’était qu’une victime, un peu comme quand Zverev avait fracassé la chaise d’un arbitre tard dans la nuit.
On se souvient que lors de cette affaire, c’était l’heure très tardive qui avait été jugée responsable du comportement inadmissible du joueur allemand.
Au final, tout cela ne démontre qu’une seule chose : le champion de tennis ne se remet jamais vraiment en cause, et quoi qu’il arrive ou presque, il sera toujours protégé.
Rublev aurait pu faire preuve de plus de classe en glissant au moins un petit mot au juge de ligne ou même en faisant un geste avec son prize money qu’il a récupéré, mais cela aurait signifié qu’il se sentait coupable. Or, la teneur de ses propos confirment qu’à aucun moment ce sentiment de culpabilité ne l’effleure une seule seconde.
Publié le mardi 5 mars 2024 à 08:45