Ce dimanche, c’est le moment du dernier passage du livre de Gilles Simon : « Ce sport qui rend fou », sélectionné par la rédaction.
Gillou rend hommage à Rafael Nadal et à sa légendaire humilité mais pas celle en conférence de presse, celle sur le court : « Ne me dites pas que Rafael Nadal est humble parce qu’il dit en conférence de presse qu’il n’est pas favori au premier tour de Roland‐Garros. Son humilité, elle se voit sur le court, comme lors de ce match contre Zverev (NDRL : Il s’agit d’un 2ème tour en Californie, Nadal l’emporte en trois manches 6–7, 6–0, 7–5). C’est ça l’humilité : être dans le présent, malgré le palmarès. Combien Nadal a‑t‐il disputé de quarts de finale à Indian Wells ? Si ça ne lui est pas arrivé dix fois… Eh bien il s’en fichait. Il était comme un gamin. Elle est là son humilité, dans sa capacité à toujours repartir de zéro, pas dans les phrases qu’il fait avant et après les matchs »
Publié le dimanche 1 novembre 2020 à 08:47