L’incroyable sacre de Novak Djokovic à Roland‐Garros, en battant notamment Rafael Nadal et Stefanos Tsitsipas dans des matchs d’anthologie, a relancé de plus belle le débat sur le GOAT. Le rédacteur en chef de Sport Illustrated, Jon Wertheim, a enfoncé une porte ouverte dans l’émission de radio quotidienne aux États‐Unis, The Rich Eisen Show. Comment ne pas ressortir l’histoire de ce serbe, mal aimé pour avoir privé Rafael Nadal et Roger Federer, promis à une hégémonie pendant encore dix ans, de nombreux trophées ? Novak Djokovic s’est désormais construit une gigantesque réputation. Il ne peut plus être considéré comme le vilain petit canard du Big 3. Continuer de l’isoler dans les analyses est certainement un raisonnement dépassé. Nole est le joueur dominant de la dernière décennie. Comme le dit aussi Jon Wertheim, le numéro 1 mondial n’est pas loin de décrocher tous les plus gros records.
« Qui est ce troisième gars, qui détruit cette belle rivalité que nous avons. Je pense que Djokovic a toujours eu ça contre lui, être considéré comme le troisième gars du groupe. Il fait certaines choses, qui ne sont pas nécessairement si admirables, mais il n’est pas comme le mauvais garçon du tennis. Ce qui est un peu dangeureux, c’est qu’il ne veut pas seulement être aimé, mais aimé de tout le monde. Ce gars va prendre sa retraite avec le plus de Grands Chelems. Il est aussi le meilleur dans les confrontations contre les deux. Il a le plus de semaines en tant que numéro 1. Si vous prenez les statistiques, et il est vraiment difficile de ne pas conclure qu’il est le meilleur de tous les temps », a estimé Jon Wertheim.
Novak Djokovic a l’occasion dans un peu moins de trois semaines d’égaliser Roger Federer et Rafael Nadal avec 20 Grands Chelems au compteur.
Publié le samedi 19 juin 2021 à 12:44