Blanchi par l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA) après avoir été testé positif à deux reprises à une substance interdite en mars 2024, Jannik Sinner n’est pas encore sorti d’affaire.
Alors que le Corriere della Serra avait annoncé le 10 septembre dernier que l’Agence mondiale antidopage (AMA) avait décidé de ne pas faire appel de la décision rendue par un tribunal indépendant, l’AMA a finalement fait appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS).
« L’AMA estime que la conclusion selon laquelle il n’y a pas eu de faute ou de négligence n’était pas correcte au regard des règles applicables. L’AMA demande une période de suspension d’un à deux ans. L’AMA ne demande pas d’annulation de résultats, à l’exception de celle qui a déjà été imposée par le tribunal de première instance (les points de sa demi‐finale à Indian Wells, où il a été testé positif, lui ont été retirés, ndlr) », a expliqué l’AMA dans un communiqué.
Pour rappel, Sinner a expliqué que son kiné lui avait transmis la substance interdite (clostébol) via un spray qu’il avait utilisé pour se soigner lui‐même.
En attendant la décision du TAS, le numéro 1 mondial participe actuellement à l’ATP 500 de Pékin où il affronte Roman Safiullin en huitièmes de finale.
Publié le samedi 28 septembre 2024 à 09:51