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Tsitsipas (après avoir viré son père de son poste d’en­traî­neur) : « La philo­so­phie nous enseigne que la sagesse vient de la compré­hen­sion de nos limites et de la recon­nais­sance de nos erreurs. Dans mon cas, j’ai réalisé que j’avais tort de parler à mon père de cette façon »

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Stefanos Tsitsipas a peut‐être changé le cours de sa carrière ce vendredi en déci­dant, après des années de colla­bo­ra­tion, de se séparer de son père, Apostolos, en tant qu’en­traî­neur.

Une déci­sion qui inter­vient après un gros clash entre les deux lors de le défaite du Grec face à Kei Nishikori au deuxième tour du Masters 1000 de Montréal. Un match au cours duquel Stefanos a ordonné avec véhé­mence à son père de quitter le stade. 

Mais lors de sa publi­ca­tion annon­çant la rupture profes­sion­nelle avec son papa, le 11e joueur mondial a tenu à faire amende honorable. 

« La philo­so­phie nous enseigne que la sagesse vient de la compré­hen­sion de nos limites et de la recon­nais­sance de nos erreurs. Dans mon cas, j’ai réalisé que j’avais tort de parler à mon père de cette façon. Le tennis n’est pas qu’un match, un coup sûr ou une perfor­mance de quelques secondes. C’est un long voyage plein d’émo­tions, de pres­sion et d’at­tentes. Dans ce moment de frus­tra­tion, il y a eu beau­coup d’erreurs et d’erreurs de la part de mon entraî­neur et de mon père. En tant qu’in­tro­verti, j’ai tendance à retenir mes émotions et à les déve­lopper jusqu’à atteindre un point d’écla­te­ment. Je me consi­dère patient, donc le fait d’avoir réagi de cette façon m’a laissé choqué. Mon compor­te­ment sur le terrain était inac­cep­table et je suis déçu d’être arrivé au point où j’ai montré un côté sombre de moi‐même. Lorsque je me sens manqué de respect, jugé ou attaqué émotion­nel­le­ment, j’ai tendance à perdre le contrôle de ce qui sort de ma bouche, ce qui va à l’en­contre de mes valeurs en tant qu’être humain. J’ai perdu le contrôle et je ne pouvais pas voir clai­re­ment devant moi. »