Comme depuis le début de la suspension du circuit en raison de la crise sanitaire, l’ATP propose des textes écrits par Stefanos Tsitsipas. Dans un texte de 2018, le Grec, lauréat du Masters de Londres en 2019, raconte son amour pour son pays. En voici un extrait :
« La Grèce est ce que je suis. Je saigne bleu. Je ne comprends pas comment certains gars ne ressentent pas ça pour leur pays. Tout le monde devrait être fier d’où il vient ! Πάμε ! (Allez !) Mais c’est facile d’aimer la Grèce. Nous avons la langue la plus étonnante et riche qui nous permet de nous exprimer si bien. Nous avons des paysages, de l’eau, des plages, de l’histoire. Nous avons des citoyens sympathiques partout où vous allez. Je suis amoureux de mon pays.
Dès mon plus jeune âge, j’ai su que voyager et passer du temps loin de mon pays serait mon plus grand défi au tennis. Mais j’ai appris à aimer les voyages. Cela élargit tes horizons, tu rencontres de nouvelles personnes et tu découvres de nouveaux endroits.
J’ai très envie de gagner des matchs et de me hisser au sommet du classement, d’être le meilleur de mon pays. La pression pour diriger la Grèce ? Jamais. C’est très motivant d’être celui qui peut créer l’histoire de la Grèce et de voir les enfants m’admirer plus tard. Je peux les inspirer et être le leader du tennis en Grèce. Quand je pense aux victimes des incendies, je suis encore plus reconnaissant pour tout ce que j’ai et toutes les possibilités qui m’attendent. Cela me motive à travailler dur pour obtenir le meilleur résultat possible. Ce ne sera pas facile. Je ne pourrai que m’améliorer. »
Publié le vendredi 1 mai 2020 à 12:14