Stefanos Tsitsipas est sans conteste l’une des attractions de cette saison, avec une demi‐finale à l’Open d’Australie, mais aussi plus récemment un match épique perdu contre Stan Wawrinka à Roland‐Garros. Lors de son parcours à Melbourne, le Grec avait d’ailleurs éliminé Roger Federer en huitièmes de finale, après un match rondement mené. Les deux joueurs se sont affrontés à trois reprises cette saison (Hopman Cup, Open d’Australie, Dubai), ce qui a valu au 6ème mondial d’évoquer pour Interview Magazine son ressenti lorsqu’il jouait face au Maestro et sur la popularité de ce dernier :
« J’ai toujours imaginé que ce serait plus difficile d’affronter ce genre de joueurs. Sortir les bons coups sur le court ne m’a pas paru compliqué pour moi. Je suis un joueur très agressif, je n’ai pas envie de perdre cette flamme que j’ai en moi. Cela m’inspire. Quand je rentre sur le court, que j’affronte Federer, Djokovic ou Nadal, c’est une motivation supplémentaire. […] Le tennis est une question de personnalité hors du court désormais, d’interviews, d’être un athlète mais aussi une marque. C’est important de mettre en valeur sa personnalité et de montrer aux gens qui vous êtes. »
Egalement interrogé sur la chaine qu’il porte autour du coup, Stefanos est alors redevenu ce personne mystique et presque poétique :
« Je l’ai acheté l’année dernière quand j’étais en vacances dans les îles Vierges britanniques. Pour une raison quelconque, je lui ai donné un nom. J’ai décidé de l’appeler Julius. Il est mon partenaire dans le crime. Il parcourt le monde avec moi. Cela peut sembler fou, mais j’ai l’impression d’avoir un ami sur la poitrine, quelqu’un en qui j’ai confiance ».
Publié le samedi 15 juin 2019 à 10:05