258ème mondial, Jo‐Wilfried va jouer gros en 2019, et le début de la saison devrait déjà nous donner des vraies indications sur sa possibilité de revenir à un niveau à la hauteur de son palmarès.
Face à Cilic à Lille, sur certaines séquences, Tsonga a confirmé qu’il n’avait pas perdu son explosivité. On pense notamment au service et sur le décalage coup droit. En revanche, sur les séquences d’échanges un peu long, il est évident que le travail va être important dans sa préparation pour qu’il parvienne à lutter face aux meilleurs, voir face à des joueurs du top 50. S’il a fait le maximum pour revenir pour jouer la finale de la Coupe Davis, son agacement sur le court et une certaine lenteur ont confirmé qu’il devra encore vraiment s’affiner physiquement.
Logiquement invité à l’Open d’Australie, Jo aura devra y réaliser une performance et ceci afin de bien débuter son retour et surtout se lancer pour la saison indoor où il a toujours eu des très bons résultats. On pense notamment à l’Open 13 et aussi à l’Open Sud. Pour ne pas perdre du temps, il a donc engagé Sergi Bruguera, connu pour ne pas ménager ses joueurs. On saura donc assez vite si ce duo est efficace. Logiquement, ce choix a du être murement réfléchi puisque l’Espagnol a travaillé avec son pote Richard Gasquet.
Ancien double vainqueur à Roland Garros (1993 et 1994), Sergi Bruguera permettra‐t‐il à notre Jo national de briller encore une ou deux fois à la porte d’Auteuil alors qu’il aura 34 ans le 17 avril prochain ? A première vue, la priorité sera tout d’abord de très bien jouer sur dur avant d’entamer une saison de terre battue où il aura tout à gagner. Deux fois demi‐finaliste à Paris (2013, 2015), le Manceau aura forcément à coeur de réaliser au moins un gros parcours avant d’arreter sa carrière et l’annonce de l’arrivée du coach espagnol dans son staff peut être un très bon signe. Mais avant cela, Tsonga devra retrouver la totalité de ses capacités physiques.
Publié le dimanche 9 décembre 2018 à 16:10